1.
À propos d'une chose/d'une pers. que l'on compare à son image-type, à d'autres choses/pers. du même genre, le subst. étant gén. précédé de l'art. déf.; souvent avec une valeur adj.
De façon très caractéristique, particulièrement représentative.
- Le livre des livres, le livre par excellence et qui n'a point de rival, celui des psaumes (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t. 2, 1821, p. 56).
- C'est l'artiste par excellence, (...) Prométhée est le symbole de l'inspiration et du progrès (P. Leroux, Humanité, t. 2, 1840, p. 656).
- Pays d'embuscades par excellence, c'était la région idéale pour la guérilla (Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 130) :
- À cause du prestige que la famille garde à nos yeux, il nous semble que si elle a été et si elle est toujours une école de dévouement et d'abnégation, le foyer par excellence de la moralité, c'est en vertu de caractères tout particuliers dont elle aurait le privilège et qui ne se retrouveraient ailleurs à aucun degré. (Durkheim, Divis. trav., 1893, p. XVII.)
- Nous sommes les deux antipodes. Sarcey est l'écrivain plat par excellence (Goncourt, Journal, 1879, p. 18).
- C'était le moment désagréable celui dont je me méfiais le plus... L'heure dégueulasse par excellence pour les raffuts, les bagarres (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 536).
- Cette forme elle-même est l'expression vibrante et palpitante (...) de ce devoir mystérieux de ressemblance que l'Être par excellence lui a communiqué. Tout mouvement est un langage. Dieu seul est acte constant (Claudel, Poète regarde Croix, 1938, p. 221).
- L'homme seul réunit en lui la plénitude de ces deux sphères; il est susceptible de toutes les industries comme de toutes les jouissances : on l'appelle par excellence l'animal raisonnable, parce que son esprit est susceptible de concevoir toutes les raisons ou les rapports des êtres; on pourrait le nommer encore par excellence l'animal animé, parce que son cœur est susceptible de toutes les passions des animaux. (Bern. de S.-P., Harmonies de la nature, 1814, p. 276.)
À propos d'une chose/d'une pers. dont on compare implicitement les composantes, les qualités les unes par rapport aux autres, le subst. plus ou moins adjectivé étant gén. précédé de l'art. indéf. ou indéterminé
D'une manière qui met particulièrement en évidence (telle composante, telle qualité), de façon prédominante, essentiellement, par-dessus tout.
- Cette « Bonne chanson » qui se trouve, dans le bagage assez volumineux de mes vers, ce que je préférerais comme sincère par excellence (Verlaine, Œuvres compl., t. 5, Confessions, 1895, p. 126).
- Son œuvre entière [de Whistler] montre merveilleusement que « voir » est le contraire de « tout voir » (...) Whistler a été par excellence un « voyant » (Mauclair, De Watteau à Whistler, 1905, p. 323).
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