II. passage
B. −1. Droit de précéder quelqu'un, droit d'agir le premier (en vertu d'une hiérarchie protocolaire).
- Morbleu! criait d'une voix de tonnerre le général de Rouvray (...). Que nous font ces deux assemblées, qui se disputent le pas (Hugo, Bug-Jargal, 1826, p.74).
- J'y vais. À quelques pas, pourtant, je m'arrête, −je m'efface pour céder le pas à des vieilles gens (Farrère, Homme qui assass., 1907, p.338).
- Il serait tout de même singulier que dans un domaine plus près de la vie que l'autre, celui qui est maître dans ce domaine, c'est-à-dire le metteur en scène, doive en toute occasion céder le pas à l'auteur qui par essence travaille dans l'abstrait, c'est-à-dire sur le papier (Artaud, Théâtre et son double, 1938, p.144).
- Entre États qui cessent d'être véritablement étrangers, l'action politique cède le pas à l'administration (Chazelle, Diplom., 1962, p.93).
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