4. b) & c)
[1] Vivre aux crochets de, aux dépens de, sur qqn. Se faire entretenir par quelqu'un.
- L'opinion fut sévère pour lui. Avoir gâché ses dons, contribué pour moitié à la ruine de sa mère, et être là, jeune et bien portant, à vivre aux crochets de cette mère, qui joignait difficilement les deux bouts! (Montherl., Célibataires, 1934, p. 758). V. écorcheur I ex. de Taine.
- [En France, au XVe siècle] quand les Anglais sont chassés, les écorcheurs et capitaines d'aventure vivent sur le paysan, le rançonnent et le pillent à plaisir (Taine, Philos. art, t. 1, 1865, p. 128).
- Léon, vivant aux crochets de sa mère, et oisif, faisait l'aveu de son temps de reste (Montherl., Célibataires, 1934, p. 805) :
- Ça porte des boucles d'oreilles en or, et ça vit de ne rien faire, aux crochets des femmes qui sont folles de ces bels hommes-là! Il a mangé tout l'argent que M. Thoul donnait à la petite. (Balzac, La Cousine Bette, 1846, p. 346.)
- Vivre d'espérance.
- [L'affaire Dreyfus] fut, comme toute affaire qui se respecte, une affaire essentiellement mystique. Elle vivait de sa mystique. Elle est morte de sa politique (...). Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique (Péguy, Œuvres en prose, Notre jeun., 1961 [1910], p. 538).
- Vivre sur la fortune, sur le bien de qqn; vivre sur ses réserves, sur son fond.
- Un puissant esprit vit sur ses réserves, encore assez longtemps après qu'il a été frappé au cœur de son avenir (Rolland, Beethoven, t. 1, 1937, p. 39).
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