scrupule (2) n.m.
− Loc. adj. ou adv., péj. Sans scrupules. Sans exigences ni préoccupations morales.
- La faillite doit cesser d'être le dernier moyen de concurrence de l'industriel sans scrupules ou de l'incompétent qui cherche à éluder les charges (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 240).
- Lever les scrupules; vaincre ses scrupules; être dénué de scrupules; ne pas être étouffé par les scrupules; vaincre les scrupules de qqn; faire taire les scrupules de qqn.
- Sous Louis XIII et Louis XIV, on n'était pas déshonoré pour tricher au jeu, cela faisait, en quelque sorte, partie des règles, et beaucoup d'honnêtes gens ne se faisaient aucun scrupule de corriger, par un adroit escamotage, les caprices de la fortune (Proudhon, Propriété, 1840, p. 329).
- Mais le beau baryton, très flatté du trouble de la pauvre linotte se ferait scrupule d'insister (Colette, Cl. école, 1900, p. 73).
B. − Au sing. Exigence, délicatesse de conscience qui pousse à agir, à juger avec une extrême rigueur, avec une grande droiture.
- (Agir) avec (le plus grand) scrupule; pousser le scrupule jusqu'à; homme de scrupule.
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