2011년 2월 20일 일요일

Dic: s'imposer, imposer (B.2.a)

B.2. Faire accepter, faire admettre par une pression morale.
a) [Le compl. d'obj. désigne une chose abstr., une manifestation de l'esprit humain]

  • Imposer ses idées, son jugement, son opinion, sa pensée, ses vues
  • imposer le respect.
Emploi pronom. réfl. dir. Faire accepter, faire admettre sa valeur, ses mérites.
  • Des hommes (...) qui, par leur maîtrise d'eux-mêmes, savent s'imposer à leurs subordonnés et dominer les événements (Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 370).
  • Quel honneur, monsieur [Pétain], que de recevoir dans des conjonctures si formidables, la plénitude du commandement, que de s'imposer à tous comme celui dont les circonstances proclament qu'il faut ou le prendre ou périr! (Valéry, Variété IV, 1938, p. 83.)
Emploi pronom. passif.
  • L'idée était revenue, peu à peu enveloppante, pressante; et, maintenant, elle s'imposait, de toute la force victorieuse de sa simplicité et de son absolu (Zola, Débâcle, 1892, p. 531). 
  • L'impressionnisme, bon ou mauvais, s'était imposé à l'attention du public (Mauclair, Maîtres impressionn., 1923, p. 157). 
  • ... là où le monothéisme a été franchement reconnu, c'est-à-dire dans le monde chrétien, il a immédiatement occupé une place centrale et s'est imposé comme le principe des principes. (Gilson, Espr. philos. médiév., 1931, p. 46.)

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