I.B.2. a) Obtenir (ce que l'on désire).
─ Avoir tout à gagner. Pouvoir obtenir le plus grand avantage.
- Ma conclusion, c'était que les Allemands pouvaient arriver ici, (...) et que moi, je n'avais cependant vraiment rien à perdre, rien, et tout à gagner.
- Ainsi des lettres : si l'originalité n'y doit être que la révélation d'une personne, elle a tout à gagner à l'adoption de sujets, et d'idées admises.
- Des toiles de Fantin-Latour et de Dagnan-Bouveret, qui dataient de ce temps où les peintres avaient tout à gagner à adopter de doubles noms qui leur conféraient une noblesse roturière.
─ Gagner à + subst. compl. de cause.
- La noblesse ne gagna pas à cette addition de nobles roturiers.
- Quoiqu'on ne doive rien gagner à la victoire, on supporte de mourir pour une cause qui sera victorieuse, non pour une cause qui sera vaincue.
- Dans le commencement les malheureux ont besoin de se presser les uns contre les autres, ils ne s'entr'aident que mieux, et la population ne peut qu'y gagner.
- Il était clair que je ne pouvais que beaucoup gagner à vivre dans un pareil milieu.
- Il gagne du tout au tout à être connu.
Tableau qui gagner à être mis en valeur, livre qui gagne à être relu.
- L'âge semble ajouter aux charmes de son esprit et de son imagination. En serait-il des grands talens comme des bons vins, qui gagnent à vieillir?
- La psychologie des profondeurs ne gagne rien à se complaire dans la nuit.
- On parle toujours comme si l'un gagnait à ce que les autres perdent.
- On trouvait et on se répétait aves sensibilité dans l'arrondissement qu'il avait l'air moins mélancolique qu'autrefois, que sa physionomie avait beaucoup gagné.
- C'est extraordinaire à quel point ses idées sont devenues saines et comme maintenant il frappe juste. Oh! il a beaucoup gagné.
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