2011년 3월 13일 일요일

Dic: un bail (au fig.)

II.− Au fig., fam.


1. Engagement avec quelque chose ou quelqu'un, stipulant notamment une certaine durée. Bail d'amour (Ac. 1798); bail avec la vie, avec le bonheur, etc. :

  • ... Anne Guichaoua, un petit garçon de cinq années, mourut. Ça n'avait jamais été de l'enfant solide. Ça manquait de vie dans le sang, ça n'avait pas contracté un long bail avec le monde. (Queffélec, Un Recteur de l'île de Sein, 1944, p. 44.)

− Arg. Casser le bail. ,,Divorcer, se séparer`` (G. Sandry, M. Carrère, Dict. de l'arg. mod., 1953, p. 43).
Je n'ai pas fait de bail. ,,Je n'ai pas contracté d'engagement formel à cet égard`` (Ac. 1835-1932).
Cela n'est pas de mon bail. ,,Je ne suis pas chargé de cela, ou Cela est arrivé dans un temps où je n'étais pas intéressé à la chose`` (Ac. 1835-1932).

2. Laps de temps, généralement long. Il y a, cela fait un bail :
  • ... je me charge de faire durer la monarchie absolue une dizaine d'années (...) Mais dix ans, c'est un joli bail. (A. France, Monsieur Bergeret à Paris, 1901, p. 222.)

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