Sans fondement, sans raison (d'être).
♦ [En fonction d'adv.] Lutter, se passionner sans objet.
- Le poulain (...) Galopoit sans objet, se baignoit sans envie, Ou se reposoit sans besoin (Florian, Fables, 1792, p.82).
- Son oeil clair, jaune et dur tombait sur vous comme un rayon de soleil en hiver, lumineux sans chaleur, inquiet sans pensée, défiant sans objet (Balzac, Lys, 1836, p.49).
- La société des nicolaïtes ne ressuscita pas après la Révolution comme celle des sulpiciens; le bâtiment de la rue Saint-Victor demeura sans objet (Renan, Souv. enf., 1883, p.164).
- Engagements contractés par un incapable, ou sans objet, ou dont la cause est illicite (Durkheim, Divis. trav., 1893, p.189):
- 12. ... la conscience du fait de sa mort faisait un affreux désert. Froid de métal. Que m'importait qu'il y eût d'autres gens à aimer? L'amour que je dirigeais vers lui, accompagné d'ébauches intérieures, d'échanges qui ne pouvaient avoir lieu qu'avec lui, était sans objet. (S. Weil, Pesanteur, 1943, p.144.)
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