2011년 1월 27일 목요일

Dic: il + en être (affirmation une réalité)

3. [Être sert à affirmer une réalité à propos d'une situation référée par en]
Il en est (de).
Qu'en sera-t-il?;
il n'en sera que ce que vous voudrez;
en serait-il autrement?
quoi qu'il en soit/fût;
(puisque, s')il en est (malheureusement, toujours) ainsi (de);
je te dirai ce qu'il en est;
il n'en fut rien :

  • Lorsque Philippe ressentait un vif désir, lorsqu'il cédait à quelque tentation, ses mouvements étaient bien visibles. Il ne dissimulait rien; il se comportait avec franchise et insouciance, comme s'il avait la garantie commode que toute faute peut être remise. Il n'en était pas de même pour moi. J'appréhendais sans cesse qu'une mauvaise action ne me fît dévier pour toujours de la voie étroite qu'un idéal sévère me présentait comme le juste chemin. Lacretelle, Silbermann, 1922, p. 22.
Rem. À noter:
a) l'équivalence de être et de aller (emploi impers.).
  • Il en va de même (ou ainsi) de (ou pour); 
  • il en va (tout) autrement (de ou pour + nom de pers.); cf. aller II A 2)
b) forme vieillie il est ainsi avec omission de en, s.v. ainsi ex. 13 et 14.

− [Tour littér. pour introd. une comparaison] Il en est (de) ... ainsi/comme.
  • Il en est ici comme des volcans, dont il faut respecter le silence et l'immobilité (Dusaulx, Voy. Barège, t. 1, 1796, p. 228). 
  • Il en est de la toilette comme de toute passion; ce que l'on a sert tout au plus à faire ressortir ce qui manque (Reybaud, J. Paturot, 1842, p. 203) :
  • Thomas Gourvennec, Yves Lannuzel, François Guillerm, chacun accomplissait sa besogne. Sous la trame usée du ciel gris, l'aube s'efforçait de poindre au-dessus de l'horizon, qui luisait faiblement, comme une vieille jupe. La pointe du Raz retrouvait la place où on l'avait vue hier. Il en était des pêcheurs ainsi que de comédiens batteurs de province et qui, pour la millième fois, commencent la première scène du même drame. Les yeux ouverts, et tout en exécutant les gestes requis, ils s'efforçaient de ne pas prendre le travail trop à cœur, de somnoler encore, de se réserver... Queffélec, Recteur, 1944, p. 71.

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