2017년 8월 1일 화요일

[발췌] 'Shareholder value" : les ambiguïtes du vocabulaire


출처: Les Echos, 1998년 9월 2일.


※ 발췌 (excerpt):

Le concept de "shareholer value", défini par Rappaport et Noble voilà une douzaine d'années, est couramment traduit en français de deux manières différentes : "valeur pour l'actionnaire" et "valeur actionnariale". Ces deux expressions ont un sens identique et on les trouve parfaoir utilisées indifféremment. Ainsi, dans un dossier sur la création de valeur (« Les Echos » du 14 janvier 1998), Sophie Ramadier traduit expressément "shareholder value" par "valeur pour l'actionnaire". Annonçant ses résultats annuels (« La Tribune » du 18 mars 1998), le groupe Lagardère indique sous l'intertitre "Création de valeur pour l'actionnaire" que "sa valeur actionnariale s'est accrus de 5,3 milliards de francs".

Même si la "valeur actionnariale" est bien moins fréquente que la "valeur pour l'actionnaire", deux expressions pour un seul concept, c'est évidemment une de trop. Pourquoi retenir la seconde plutôt que la première ? D'abord pour une raison esthétique : « actionnarial " n'est qu'un vilain empilement de suffixes. Mais surtout parce que ce néologisme pseudo-scientifique est une source de confusion potentielle.

Le suffixe -ial, non spécialisé, invite à de fâcheux raisonnements par analogie. Puisqu'on a retenu -ial plutôt que -iel, serait-ce que la « valeur actionnariale " évoque davantage la « valeur faciale » que la « valeur actuarielle » ? Puisque la « structure actionnariale » (cette expression se rencontre aussi) est synonyme de « structure de l'actionnariat », la « valeur actionnariale » serait donc synonyme de « valeur de l'actionnariat " ?

Si le souci de concision devait primer, mieux vaudrait d'ailleurs opter pour « valeur actionnaire ". Sa parenté évidente avec « shareholder value » serait un avantage pour les lecteurs qui rencontreront aussi le concept en langue anglaise. ( ... ... )

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