4. Loc. conj. de coordination à valeur oppositive-concessive.
(Il) n'empêche que, cela (ceci, ça, ce qui) n'empêche pas que. Et pourtant, malgré cela.
a) [Le verbe de la proposition est à l'ind.]
- Ce qui n'empêche pas que j'attends votre volume... (Flaub., Corresp., 1877, p. 33).
- Le grand maître-nageur! N'empêche qu'hier soir, il n'a jamais osé traverser la rivière (Martin du G., Taciturne, 1932, II, 4, p. 1284).
- Et puis ça n'empêche pas que c'est une maladie terrible, la peste (Pagnol, Fanny, 1932, I, 1er tabl., 14, 1932, p. 54).
- Il n'empêche que Mussolini se réclame de Hegel (Camus, Homme rév., 1951, p. 222).
- Ce qui n'empêche pas que j'aurais aimé être belle... (Goncourt, R. Mauperin, 1864, p. 108).
- Il n'empêche que, si j'entrais dans son jeu, (...) tu ne me pardonnerais jamais cette folie (Mauriac, Mal Aimés, 1945, II, 9, 215).
- Il n'empêche. Je n'aime pas cela (Camus, Caligula, 1944, I, 1, p. 10).
- Il avait des excuses. N'empêche. J'ai la priorité (Aymé, Clérambard, 1950, IV, 9, p. 237).
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