2010년 6월 13일 일요일

exercice 2

9.
La déréglementation et la création de nouveaux instruments de placements devaient aboutir à une réduction du coût du capital et à une affectation efficace de l'épargne, résultant du "jeu naturel de l'offre et de la demande" et non plus de "considérations réglementaires opaques".

8.
Ainsi, pour justifier la politique volontariste de développement des marchés financiers, on arguait en France des rigidités et des cloisonnements du système de financement administré hérité de l'après-guerre au seins duquel l'Etat jouait un rôle actif: les grandes banques étant nationalisées, il pouvait contrôler et orienter le crédit: Chaque banque était adaptée à sa clientèle et utilisée comme un instrument de la politique économique:
  • le Crédit agricole avait le monopole du crédit aux agriculteurs;
  • la Banque populaire et le Crédit mutuel (avait) celui du crédit aux PMEm
  • le Crédit foncier (avait) celui des prêts pour le logement...
Chacune était donc à l'abri de la concurrence sur un créneau particulier. Et c'est ce système bancaire cloisoné et très réglementé qui fournissait aux entreprises l'essentiel des crédits nécessaire à leurs investissements, jusqu'aux années 1970. La Bourse était peu fréquantée et plutôt orientée à la baisse.



7.
Les importantes réformes des systèmes financiers auxquelles les pouvoirs publics ont procédé ... dans les années 1980, ont été menées au nom de la nécessité de faciliter le financement des entreprises. Les dépendance de celles-ci(=les entreprises) vis-à-vis des banques, leurs fournisseurs de crédit, était dénoncée comme une entrave à la liberté et à l'innovation économiques: il fallait mettre les banques en concurrence entre elles et avec un grand marché de prêteurs de capitaux, afin que les entreprises disposent d'une épargne abondante, donc moins coûteuse, pour financer leurs investissements.

6.
Il y a trente ans, it était inimaginable que l'évolution des cotations, les sautes d'humeur ou les exigences des marchés financières vis-à-vis des Etats et des directions d'entreprise fassent quotidiennement les titres de l'actualité. It était inimaginable que les politiques menées par les gouvernements, les stratégies des dirigeants d'entreprise et l'emploi d'une partie non négligeable des salariés soient à ce point dépendants des opinions et des décisions moutonnières des opérateurs boursiers.

5. Avec les télécommunications, on se trouve dans le cas extrême mais très instructif où l'Etat, en France, entretient artificiellement la concurrence par l'intérmediaire d'une Agence de régulation des télécommunications(ART). Celle-ci organise le marché, en fixant les modalités d'utilisation des équipements de l'opérateur historique, les systèmes complexes de reversements et de péréquation entre les "concurrents". Elle entrevient même directement dans l'élaboration des tarifs: est-ce bien liberal? Dans un très intéressant rapport rédigé en 2001 par des cadres supérieurs de France Télécom, on apprend que l'ART empêcherait France Télécom de diminuer ses tarifs autant qu'il le pourrait sur certains segments et de commercialiser certaines formules, parce que cela serait fatal à ses concurrents, qui n'en sont pas capables techniquement et financièrement. Le consommateur a bon dos ! Mais serait-il convenable d'admettre qu'il n'est pas le bénéficiaire principal de la prétendue déreglementation?

4. D'ailleurs, aux Etats-Unis, des sept concurrents issus de la scission de l'opérateur historique ATT en 1984, il n'en reste plus en 2002 que trois, par le jeu des fusions boursières. Et le processus de concentration, au nom de la nécessité de grandir toujours plus pour pouvoir faire face à la concurrence, n'est sans doute pas terminé.

3. A l'inverse, les géants des télécommunications trouvent moins à redire, concernant la réglementation récente de leur secteur, en France.... C'est une excellente illustration de la confusion qui règne entre déréglementation et concurrence. Il y a encore dix ans, les communications téléphoniques étaient l'objet d'un monopole public. Depuis, on a introduit de la concurrence dans cette activité. Pour autant, jamais celle-ci n'a été aussi réglementée qu'aujoud'hui! Pourquoi? Parce que, comme il s'agit d'un service de réseau, si on laissait vraiment "agir les mécanismes de marché", on retrouverait très vite une situation de monopole, privé cette fois, avec les coûts que cela entraîne.

2. Parce que ce qu'ils entendent par déréglementation, c'est souvent une limitation de la surveillance des marchés qui permette aux plus grosses entreprises d'échapper autant que faire se peut à la concurrence. La déréglementation qu'ils appellent de leurs voeux est en réalité un certain type de réglementation, favorable à l'émergence d'oligopoles, voire de monopoles en position de réaliser d'aussi grandes quantités de profit que possible.

1. On le voit bien avec l'importance prise récemment par la direction générale de la concurrence à la Commission européenne, et l'importance qu'ont toujours eue, depuis la fin du 19e siècle aux Etat-Unis, les décisions du governement fédéral, de la Cour suprême ou du Conseil national de la concurrence, concernant la légitimité des situations de monopole ou d'oligopole.

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