2011년 3월 25일 금요일

Dic: gros, gros sabots

■ gros(grosse):

B.Qui, par son volume ou ses dimensions, est supérieur à une chose ou à un être de même sorte, de même natureGros pain, gros sel, Gros grains
D.Qui dépasse son volume habituel.

■ gros sabots:
Expr. fam. Voir, entendre venir qqn avec ses gros sabots.
Deviner aisément les intentions, les projets grossiers ou sans finesse de quelqu'un.

  • C'est bon! Assez! Cela suffit! Je vous vois venir avec vos gros sabots, vos histoires de deux sous et de jupe écossaise qui se soulève sous les courants d'air (Courteline, Article 330, 1900, p. 283). 
  • Geneviève me prenait parfois par la tendresse: pauvre lourdaude que j'entendais venir de loin avec ses gros sabots! (Mauriac, Nœud vip., 1932, p. 144).
CF. Ne pas avoir, ne pas rester les deux pieds dans le même sabot. Être très actif, mener rapidement plusieurs tâches en même temps. V. pied.

■ un sabotD. −P. métaph., fam.

1. Mauvais bateau.
  • Il a fallu monter dans le sabot, quitter la France, et mettre la mer entre moi et M. Rodolphe (Sue, Myst. Paris, t. 8, 1843, p. 258). 
2. Outil, instrument inefficace, usé ou désuet.
  • Vos presses sont des sabots qui ne valent pas cent écus, et dont il faut faire du feu. − Des sabots?... s'écria le vieux Séchard, des sabots? (Balzac, Illus. perdues, 1837, p. 13). 
  • Hein! disait-il, en voilà, un sabot!... Et ça casse l'herbe, ça l'empoisonne. Ma parole! il y a trois moutons déjà qui en sont morts. Les paysans ricanaient, examinaient la faneuse comme une bête farce et méchante (Zola, Terre, 1887, p. 156).
− P. anal. Personne qui s'acquitte mal de sa tâche, peu douée pour quelque chose.
  • [Le vendeur Hutin] se faisait (...) une dizaine de francs par jour, en moyenne. Favier n'arrivait guère qu'à huit; et voilà que ce sabot lui enlevait les morceaux de la bouche, car il sortait de débiter une nouvelle robe (Zola, Bonh. dames, 1883, p. 483).
♦ Fam. Verbe (d'action) + comme un sabot. Faire très mal quelque chose. Jouer comme un sabot.
  • Il savait qu'au pistolet et à l'épée, le banquier tirait comme un sabot (Gyp, Raté, 1891, p. 260). 
  • Je suis rompu. J'ai dû écrire comme un sabot. Dès hier j'avais épuisé toute ma provision cérébrale (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1905, p. 88).
3. Mauvais violon.

CF. en sabots

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