[1] action plus ou moins risquée qui accentue un processus économique ou politique jugé dangereux, mais qu'on ne peut contrôler.
[2] 2. Au fig.
a) Action d'une personne qui élude une difficulté, se dérobe devant la réalité, devant son devoir.
- Même goût de l'évasion, même fuite dans le rêve (Béguin, Âme romant., 1939, p. 272) :
- ... le sommeil est parfois une fuite devant la décision à prendre, comme la maladie de certaines jeunes filles est, pour Heckel, une fuite devant le mariage. (Sartre, Esq. théorie émot., 1939, p. 26.)
b) PSYCHOLOGIE
− Fuite en avant. Mécanisme inconscient qui pousse à se jeter dans le danger qu'on redoute. (Carr.-Dess. Psych. 1976).
♦ [P. ext., usuel.]
- Depuis le mois de juin, le gouvernement et le patronat n'ont cessé d'affirmer que la « fuite en avant » par une expansion accélérée était le seul moyen de compenser les pertes et les charges accrues qui ont résulté de la grève générale de mai-juin (Nouv. Obs., 18 nov. 68, p. 26, col. 2).
− Fuite dans la maladie, dans la guérison. Comportement d'un malade cherchant à échapper à un conflit ou à une investigation psychanalytique par la formation de symptômes ou par une guérison rapide.
- La fuite dans l'opium, c'est la Flucht in die Krankheit de Freud (Cocteau, Poés. crit. II, 1960, p. 35).
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