II. − Dans la lang. cour.
A. − Inflexions volontaires ou involontaires que prend la voix d'un locuteur et qui dévoilent sa personnalité, son état psychologique ou affectif, ses intentions. (= accent, intonation)
- Tenez, juste là où vous êtes. Ça pue encore. − Nan, ça ne pue pas, dit M. de Coëtquidan, d'un ton sans réplique (Montherl., Célibataires, 1934, p. 739).
- Le Père Paneloux s'arrêta, les cheveux sur le front (...) et reprit, plus sourdement, mais sur un ton accusateur: « Oui, l'heure est venue de réfléchir (...) » (Camus, Peste, 1947, p. 1296).
ㅡ Faire parler d'un ton plus bas, faire baisser le ton. Forcer quelqu'un à se calmer.
- Les Gavots sont si arrogants envers nous (surtout hors de notre présence) qu'ils ne manquent jamais de dire qu'ils ont fait baisser le ton à quelqu'un des nôtres en les rencontrant sur le Tour de France (Sand, Compagnon Tour de Fr., 1840, p. 67).
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