2011년 1월 26일 수요일

Dic: prenant, partie prenante

I. −Part. prés. de prendre*.
II. −Adjectif
A. −1. Qui saisit, qui s'accroche (à quelque chose).

  • Et l'étreinte odieusement caressante et pourtant si prenante de ses doigts cerclés d'énormes joyaux (Lorrain, Phocas, 1901, p.242).
ZOOL. Qui est capable de saisir. (= préhensile) 
  • Il arrivait même que les pieds, par habitude de grimper nus, devenaient un peu prenants, comme ceux des singes (Loti, Mon frère Yves, 1883, p.375). 
  • Il est vrai que nous ne sommes pas en harmonie. Car alors nous aurions tous une queue prenante pour nous suspendre aux arbres (A. France, Bergeret, 1901, p.39). 

2. Empl. subst. fém., arg., pop. ,,Main`` (Carabelli, [Lang. pop.], s.d.).

B. −DR., FIN. Partie prenante. ,,Celui qui a le droit de recevoir d'un comptable une certaine somme`` (Ac. 1935).
  • On envie à Paris sa rente. Il y a soixante mille parties prenantes pour la rente à Paris, disent ces messieurs, et pas quatre mille en province (Stendhal, Mém. touriste, t.1, 1838, p.328).
Loc. fig. Qui est intéressé par une offre, par une proposition. V. partie II A 1.
♦ Loc.verb.fig. Être partie prenante. Participer activement à une entreprise, à un projet.
  • Verlaine ne reçoit pas l'adhésion phénoménologique totale, à la différence de Baudelaire. Et c'est toujours ainsi; dans certaines lectures qui vont à fond de sympathie, dans l'expression même nous sommes «partie prenante» (Bachelard, Poét. espace, 1957, p.9).

D. −Au fig.
1. Qui captive; qui exerce un ascendant (sur les personnes). (= captivant, envoûtant)
  • Charme, regard prenant; parole, voix prenante
  • La modulation extratonale, d'un effet parfois très prenant, a été pratiquée par équisonance depuis 1700 (Gevaert, Harm., 1885, p.329). 
  • Ce prenant despotisme du Rêve qui me faisait incapable de toute application en me livrant à une perpétuelle stupeur (Bloy, Désesp., 1886, p.38). 
  • Tout cela [le bombardement] n'avait rien de précipité, paraissait bien réglé et n'offrait rien de particulièrement dramatique mais était prenant (Cendrars, Main coupée, 1946, p.62).
2. Qui accapare. (= absorbant, accaparant)
  • J'ai pris le train pour Détroit où m'assurait-on l'embauche était facile dans maints petits boulots pas trop prenants et bien payés (Céline, Voyage, 1932, p.277).

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