2. [Rapport d'origine, de provenance] Fils de. Personne native, issue de.
a) Domaine géogr.
- Il est le fils de la terre lorraine et de l'océan breton (Barrès, Cahiers, t. 12, 1919, p. 27).
- Fils de la mer! Qu'as-tu vu? Entends-moi! Réponds-moi! (Claudel, Chr. Colomb, 1929, p. 1150).
- Le fleuve prend sa vie aux sources du mystère. Il est le fils des monts déserts et des glaciers (Samain, Chariot, 1900, p. 224).
- Mes petits singes devenaient tristes (...) ces fils blonds du Capricorne (Cendrars, Lotiss. ciel, 1949, p. 21).
- A-t-il vu beaucoup de fils de chiffonniers nommés ambassadeurs? (Méard, Rêv. païen, 1876, p. 170).
- Ce petit Anglais, ce fils de riche (Mauriac, Asmodée, 1938, IV, 13, p. 176).
- Je suis fils de bourgeois. Je lutte contre ma classe de toutes mes forces (Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 175).
Fils de (bonne) famille. Garçon issu d'une famille riche.
- Je suis un fils de bonne famille, mon père possédait même une écurie de course mais voilà... (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 163).
- Mme Séverine, qui ne badine pas sur le chapitre de la morale, nous traita de « fils à papa » (L. Daudet, Dev. douleur, 1931, p. 255).
- Le fils est encore ce que l'on appelle en médecine un fils de patron (Duhamel, Maîtres, 1937, p. 137).
- « Une promotion (à l'École navale) aussi forte (...) ne se justifiait que par le [lire la] nécessité de faire une position à quelque fils d'archevêque » (Mot d'ordre, 1887) (Fustier, Suppl. dict. Delvau, 1889, p. 537).
- Le peuple qui riait des blasons, s'habitua à se croire uniquement fils de ses œuvres; le peuple se trompa, il a ses ancêtres tout comme les rois (Sand, Hist. vie, t. 1, 1855, p. 29).
- Fils légitime de mes œuvres. Je me relève aussi facilement que je tombe (Renard, Journal, 1899, p. 527).
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