1. (1) Dépendre de l'autorité de; (2) être du ressort de: Cet employé ne relève pas de notre service. Votre affaire relève du pénal (= ressortir à).
2. (1) faire partie de qqch, (2) concerner: un cas qui relève de la médecine.
3.
(1) (= être du ressort) relever de [+ responsable, autorité] → to be a matter for
(2) (= concerner) relever de → to pertain to
III. − Empl. trans. indir.
1. [Le suj. désigne une pers., un attribut d'une pers. ou un territoire] Être subordonné à quelqu'un/quelque chose, dépendre de quelqu'un/quelque chose. (= être du ressort de, ressortir à)
- Relever de l'autorité, de la compétence de qqn;
- fief, vassal qui relève de la couronne, du roi;
- administration dont relève un fonctionnaire.
- Un pouvoir absolument autonome qui ne relevait de personne (Nizan, Chiens garde, 1932, p. 148):
- En temps de guerre, tout corps organisé, quand il est sous les armes, est soumis aux lois militaires, fait partie de l'armée et relève soit du ministre de la Guerre, soit du ministre de la Marine. (J.O., Loi rel. recrut. arm., 1928, p. 3810.)
- relever de la compétence de tel tribunal; relever de l'article n de la constitution; relever du code pénal, du droit commun;
- Un juré ne relève que de sa conscience (Labiche, Pied ds crime, 1866, ii, 3, p. 371).
- Le problème du bruit relève soit de la réglementation des établissements incommodes (...), soit des pouvoirs de police générale des maires (Belorgey, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 383).
- Fait qui relève de la conscience, de l'instinct, d'une théorie;
- habitude qui relève de l'enfantillage.
- Il y a tout un domaine commun qui relève à la fois du psychologue et du sociologue, celui des représentations collectives et des pratiques collectives (Traité sociol., 1967, p. 72). V. cuisinière ex. de Aragon.
- D'aucuns, parmi ces jeunes gens, voulaient plus de profondeur, d'intellectualité, dans la poésie, et ceux-là relevaient surtout de Stéphane Mallarmé (Verlaine, Œuvres posth., t. 2, Crit. et conf., 1896, p. 369).
- Les Illuminations ont eu une postérité. J'ai nommé tout à l'heure Jarry. Mais Connaissance de l'Est relève directement de Rimbaud, et, aussi, bien des passages de M. Luc Durtain (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p. 162).
※ exercice:
Les projets de privatisation ne peuvent être justifiés ni par des fondements théoriques incontestables ni par des expériences satisfaisantes. En fait, ils relèvent surtout d'autres considérations. La volonté politique de privatiser les entreprises de service public peut être expliquée très prosaïquement par la pénurie de fonds publics.
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