2011년 3월 10일 목요일

Dic: une partie, être de la partie

III.Activité.
A. −1. Vx. Projet (de divertissement) concerté à plusieurs personnes.
Être(se mettre) de la partie. Participer à un divertissement, à une partie de plaisir ou à une entreprise délicate:

  • Une grande tournée électorale fut organisée: le sous-préfet et le notaire du chef-lieu devaient m'accompagner; le peintre ordinaire de Sa Majesté était de la partie.(Reybaud, J. Paturot, 1842, p.324.)
P. anal. ou au fig. [Le suj. est une chose concr. ou abstr.]
  • Sa conscience recommença de défaillir. La vanité se mit de la partie pour tourmenter cette pauvre âme (Sandeau, Mlle de La Seiglière, 1848, p.77). 
  • Le soleil était de la partie. Pour son dernier été, celui de la Saint-Martin, il s'en donnait de flamber, blanc et or, irradiant dans un ciel de cristal bleu (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p.157).
B. −[Souvent précédé de l'adj. poss.] Activité ou profession spécialisée, domaine qu'une personne connaît bien, où elle est à l'aise, terrain de prédilection. (= branche, domaine, métier, profession, rayon (fam.), spécialité) 
  • Connaître sa partie; c'est/ce n'est pas ma partie
  • Je ne suis pas fort sur les mots, ce n'est pas ma partie (Mille, Barnavaux, 1908, p.293):
Être de la partie, dans la/sa partie. Avoir l'expérience de ce dont il est question, notamment du métier.
  • J'ai tâché de lire son dernier roman, dont certains critiques font grand cas. Je n'y ai pas vu grand-chose; mais, vous savez, je ne suis pas de la partie (Gide, Faux-monn., 1925, p.1114).

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