자료 1: 위키피디아 프랑스, http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque
(...) Pendant la révolution industrielle, les banques jouent aussi leur rôle en favorisant l'industrialisation grâce aux comptes d'épargne. Quelques faillites retentissantes, comme celle du système de Law au xviiie siècle, imposent des principes prudentiels essentiels au bon fonctionnement de cette activité fondée sur la confiance. C'est ainsi que les banquiers de la Haute Banque du xixe siècle sont convaincus que leur force réside dans de solides fonds propres, qui mettent leur clientèle en confiance et leur permettent d’obtenir des dépôts. Ils les accumulent et les investissent dans le développement du commerce et de l’industrie. En période d'expansion, ils réalisent, en cédant leurs investissements, de substantielles plus-values et accroissent encore leurs fonds propres. Mais une perte de confiance des déposants peut survenir et l’impossibilité de liquider raisonnablement les actifs provoque alors la faillite du banquier incapable de restituer les dépôts de ses clients. Jacques Laffitte est ainsi, malgré l’accumulation, dès 1825, de plus de sept millions de francs de fonds propres, menacé de faillite et doit liquider une partie de son patrimoine. Le Crédit Mobilier de France, des frères Pereire, doté d’un capital de 120 millions de francs, et dont le soutien aux projets les plus novateurs de l’époque est incontestable, ne résiste pas à la crise de 1867. Le Crédit Lyonnais faillit de se faire emporter lors de la crise de 1882. Henri Germain, son fondateur, constatant que les fonds propres assurant le ratio de solvabilité ne suffisait pas, invente la banque française moderne en déterminant les « règles d’or » de la liquidité : la disponibilité des actifs de la banque doit correspondre à l’exigibilité de ses dettes : « Il faut désormais, écrivait le siège parisien de cette banque, que nous ayons toujours sous forme d’encaisse, de Londres, de bancable3, de reports une somme égale à celle de nos dépôts à vue et de nos comptes créanciers ». Ses actifs immédiatement disponibles représentent entre 1884 et 1893 de 88 % à 100 % des exigibilités au lieu de 34,5 % en 18814. L'accélération du mouvement sera le fait de Napoléon III qui réorganise le droit bancaire et permet l'utilisation généralisée du chèque. (...)
자료 2: 프랑스은행연맹, L'essor des grandes banques
(...) C'est seulement sous le Second Empire que s'affirme le rôle des banques nouvelles, constituées sur de larges bases en sociétés anonymes par actions. L'année 1852 voit la naissance du Crédit foncier, qui va financer la transformation des grandes villes, en particulier de Paris, puis se lancer dans des prêts à l'Égypte, avant de se cantonner dans le crédit aux municipalités et les prêts à des particuliers sur hypothèques, mais n'est pas l'organisme de crédit à l'agriculture espéré par certains.
La même année 1852, les frères Pereire, forts de l'appui de Napoléon III, qui a lui-même été influencé par le saint-simonisme, et du concours de familles de la haute banque, créent le Crédit mobilier, qui devient rapidement sous leur direction une banque puissante et dynamique. A l'imitation de la Société générale de Belgique, cet établissement se fait, en France comme à l'étranger, le promoteur de grandes entreprises de toutes sortes, qui constituent déjà un véritable groupe financier comprenant des exploitations minières, de grands établissements de crédit comme la Banque impériale ottomane ou le Crédit foncier autrichien, des sociétés ferroviaires et des compagnies d'assurances françaises et étrangères, la Compagnie générale transatlantique, des compagnies chargées de l'équipement des grandes villes et de la construction d'immeubles. Mais le Crédit mobilier n'obtient pas du gouvernement l'autorisation de multiplier ses émissions d'obligations comme il l'aurait voulu, et il immobilise trop ses fonds dans des prêts à la Compagnie immobilière, une filiale qui s'est imprudemment engagée à Paris et à Marseille. En 1866-1867 il est secoué par une dure crise, les Pereire sont forcés de démissionner à la demande de la Banque de France, qui leur était très hostile, et cette grande entreprise décline. (...)
자료 3: University of South Carolina, History, Department of Faculty Publications 1984,
자료 4: La haute banque et les révolutions: Nouvelle édition, annotée et augmentée, Auguste Chirac (Auteur),
자료 5: La haute banque et les révolutions, Auguste Chirac, 1888
자료 6: Economic History Association, Book review of The World of Private Banking,
(...) International themes continue with Alain Plessis’ interesting article on the “eccentric, quasi-magical world” of the so-called “Haute Banque” -- a very “small group of powerful houses” in Paris, usually partnerships, international in orientation, whose membership was unofficial, changeable, and difficult to define. Their mystery was increased because (with the exception of Rothschild) Plessis finds these French banks left few records compared to their British and American counterparts. Unraveling events in business history is notoriously difficult -- in financial history, particularly so. In contrast to other fields, personalities attracted to commerce and money tend not to be expressive, impressionistic or prone to lengthy description since they tend to see more value in action rather than thinking and writing. There are exceptions here of course, but the haute banque’s secrecy is in line with Pierpont Morgan’s French aphorism of “pense moult, parle peu, écris rien” (“think a lot, say little, write nothing”).
International operations were the lifeblood of many private banks. But in the phrase of Alain Plessis, the Parisian haute banque was “a world open to foreigners” in a manner unlike others in private banking. Plessis describes cosmopolitan organizations “incompletely assimilated” into French elite society since they had roots of foreign origin and desired to keep connection with family members outside France. To be sure, origins and loyalties were by country. They were also by faith. He describes wedlock alliances among Christians and among Jews in order to build banking organizations; of major Jewish and Protestant bankers and their children married off to foreign wives and husbands, to people established in France but with foreign origins, often of the same religion as themselves. Here was international banking with a vengeance. Here was the source of the Rothschild mystique, a combination of myth and reality mentioned by Ferguson, made more mercurial and (for those so inclined) more mysterious by family members moving around from country to country for intelligence to find new markets and to keep family ties current.
Plessis on the haute banque introduces the reader to the general phenomenon of religious and ethnic minorities in trade and finance. Armenians in Turkey, Chinese in Malaya, Greeks in Cairo, and Lebanese in Buenos Aires come to mind. Here, authors Ginette Kurgan-van Hentenryk and Martin Körner concentrate on the idea of financial solidarity along religious lines with their chapters on Jewish and Protestant banking. (...)
자료 7: Proz.com
Maison de haute banque. English translation: prestigious banking house