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2011년 3월 1일 화요일

Wiki: Le commerce d’Inde en Inde

자료: 위키피디아, 항목: Compagnie néerlandaise des Indes orientales
Structure du commerce[modifier]

Le commerce de la VOC en Asie et les territoires ayant constitué l'empire néerlandais dans la région (en vert, la plupart de ses territoires ont toutefois été conquis après la dissolution de la compagnie). (imp. correspond aux produits débarqués, exp. aux produits chargés dans un pays)
La fonction de la compagnie consiste à établir une jonction entre ce que Fernand Braudel appelle des économies-mondes, c’est-à-dire des espaces géographiques formant chacun un tout économique cohérent et autonome : l’Europe d’une part, l’Asie d’autre part. Dès lors le commerce de la compagnie se fait en deux temps : le voyage d’Amsterdam à Batavia et le voyage de Batavia à Amsterdam.
Pour autant, la compagnie ne devient pas le simple instrument d’un échange commercial entre deux régions du monde. Elle n’exporte quasiment aucune richesse européenne vers l’Asie. En fait, elle pratique en Asie un commerce d’Inde en Inde qui lui fournit les produits nécessaires à l’achat des denrées destinées à être vendues à l’Europe.

Le commerce d’Inde en Inde[modifier]

Le commerce d’Inde en Inde a pour objet de lier entre eux les différentes régions de l’économie-monde asiatique, chacune ayant ses ressources et ses besoins auxquels le cabotage de longue distance peut répondre. La mise en place de ce commerce permet d’accumuler les métaux précieux nécessaires aux dépenses locales de la compagnie sans rendre nécessaire de les importer en excès depuis la métropole européenne.
Les Néerlandais disposaient en Extrême-Orient de deux monopoles, celui de l’accès au marché japonais et celui des épices fines : macisnoix de muscadeclous de girofle et cannelle. Chacun de ces monopoles était étroitement contrôlé par la compagnie qui confinait la production sur un territoire insulaire restreint et s’assurait qu’aucun autre territoire ne venait contester le monopole. Au besoin, les Hollandais payaient les souverains locaux pour qu’ils arrachent leurs cultures ou s’assuraient par l’invasion militaire que telle région ne produirait pas telle épice23.
Pour les Hollandais, le contrôle des épices fines permit l’accès à de nombreux marchés d’Asie. Mais la compagnie se livre aussi à de simples activités d’intermédiaire des échanges, achetant pour échanger plus loin et ainsi de suite. Par exemple, la compagnie exporte de la côte de Surate du textile vers Ceylan et Batavia24. Toujours à Surate, elle achète d’énormes volumes de textiles indiens, et elle les échange ensuite à Sumatra contre du poivre, de l’or et du camphre. Les Hollandais vendent au Siamdes épices, du poivre et du corail contre l’étain, dont ils se sont réservé le commerce, mais aussi de l’or, des peaux de cerfs destinées aux Japonais, des peaux d'éléphants pour le Bengale. Ce dernier pays fournit à la compagnie la soie, le riz, le salpêtre, tandis que les Japonais fournissent le cuivre… Ce n’est qu’une énumération partielle des nombreux flux qu’orchestre la compagnie, partout où se profile une occasion de profit25.
« Dans ce cabotage à longue distance, une marchandise donnée en commande une autre, celle-ci va au-devant d’une troisième et ainsi de suite. Nous nous trouvons là à l’intérieur des économies-mondes asiatiques qui forment un ensemble vivant. » Fernand Braudel26
Ce « cabotage » connaît son apogée au milieu du xviie siècle avant d’entamer un déclin, et avec lui celui de la compagnie en Asie (cf. tableau ci-dessous).

Nombre de navires néerlandais consacrés au commerce d’Inde en Inde27
164116511670168016891700172517501775
5660831078866524330

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